Une citation
Séparer ou intégrer?
«Désormais, tous les enfants sont scolarisés, quels que soient leurs capacités intellectuelles ou leurs handicaps. En revanche, dans la plupart des cas, ils demeurent séparés des enfants de leur âge au cours de leur formation, ce qui ne facilite pas leur intégration sociale ultérieure. En 1975, sous l'impulsion du directeur des écoles de Martigny, Jean-Pierre Cretton, les classes de l'Ecole La Bruyère sont transférées dans les locaux des écoles primaires de la ville. Il s'agit d'une première forme d'intégration, puisque tous les enfants se côtoient désormais chaque jour, dans la cour de récréation ou pour certaines activités ludiques ou sportives. Progressivement, les élèves handicapés sont intégrés dans les classes ordinaires avec les enfants de leur âge. Des enseignants spécialisés les accompagnent et travaillent en collaboration étroite avec les titulaires. Une dizaine d'années plus tard, cette intégration est achevée et les classes spéciales sont abandonnées.»
Cilette Cretton in L’enfant en Valais 1815-2015 – Annales valaisannes 2016 (Société d’histoire du Valais romand, 2016)